Qu’est-ce que le sexting non consenti / revenge porn ?
Le revenge porn ou vengeance pornographique se caractérise par un contenu sexuellement explicite qui est publiquement partagé en ligne sans le consentement de la personne apparaissant sur le contenu, dans le but de se venger.
Jean Pierre Bellon, fondateur de l'association pour la prévention des phénomènes de harcèlement entre élèves, nous explique ce qu'est le sexting et le sexting "non consenti"
Diffusion de sexting non consenti : « les responsables, ce sont ceux qui (re)partagent et commentent méchamment ! » par Aurélie Latourès, du centre Hubertine Auclert
« Ce qui est inadmissible et répréhensible dans le clip diffusé à l’occasion du 8 novembre 2018, c’est l’usage qui a été fait de ces images: à savoir à la fois leur diffusion sans le consentement mais aussi les repartages et les commentaires dégradants ou humiliants qui y sont associés, qui peuvent contribuer à diffuser des rumeurs. Plutôt que de culpabiliser les filles pour ces contenus, il est important de replacer la responsabilité auprès du diffuseur et des relayeurs : diffuser des contenus sans l’accord de la personne est une atteinte à la vie privée, propager des rumeurs, des insultes, peut avoir des conséquences graves pour les victimes. Le consentement, c’est important aussi en ligne ! Le consentement est l’accord volontaire qu’une personne donne au moment de participer à une activité. En ligne, tout se passe très vite en un seul clic, en oubliant souvent le consentement ! Il est important que chacune et chacun restent libres de pouvoir s’exprimer sans crainte mais aussi libres de conserver sa vie privée et sa dignité. Partager une photo ou vidéo sans l’accord de la personne, c’est une atteinte à ses droits et à sa liberté : la loi condamne ces actes. »
Que dit la loi ?
La loi réprime le « revenge porn », la « vengeance pornographique » par la diffusion de photographies intimes. Depuis la loi du 7 octobre 2016, les documents ou enregistrements présentant un caractère sexuel obtenus avec le consentement de l’intéressé(e) nécessitent son accord préalable avant leur diffusion. À défaut, la loi qualifie la pratique de délit. Les peines prévues sont de deux ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende.
3 – En parler à un proche (un ami, une personne de ta famille…)
4 – Appeler Net écoute ou le 3020
Si vous avez besoin de conseils complémentaires, ou si vous préférez parler à un adulte que vous ne connaissez pas, contactez le : N° VERT « NON AU HARCÈLEMENT» : 3020
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Si le harcèlement a lieu sur internet, appelez le : N° VERT « NET ÉCOUTE » : 0800 200 000
Gratuit, anonyme, confidentiel et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h
Une photo c’est perso, la partager c’est harceler. Partager des images à caractère sexuel d’une personne sans son consentement est passible de 2 ans de prison et 60 000 euros d’amende. Dites #NonAuHarcèlement en partageant cette vidéo https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/ressources/une-photo-cest-perso-la-partager-cest-harceler/
Une photo c’est perso, la partager c’est harceler. Partager des images à caractère sexuel d’une personne sans son consentement est passible de 2 ans de prison et 60 000 euros d’amende. Dites #NonAuHarcèlement en partageant cette vidéo pic.twitter.com/LQB2poSI5R
Le cyberharcèlement est devenu une préoccupation majeure pour les parents à l'ère numérique. Avec l'augmentation de l'utilisation des réseaux sociaux par les enfants et les adolescents, il est légitime de se demander quelles mesures peuvent être prises pour les protéger. L'une des options qui suscite un débat intense est celle de l'espionnage des activités de ses enfants sur les réseaux sociaux. Cet article examinera les arguments en faveur et contre cette pratique controversée afin de déterminer si elle constitue réellement une solution efficace pour prévenir le cyberharcèlement.
La Commission européenne a publié des chiffres inquiétants concernant le nombre d'atteintes à la liberté de la presse dans le Vieux Continent, notamment en France, qui est l'un des pays où les journalistes ont été le plus gravement harcelés. Le rapport annuel de la Commission européenne sur cette question indiquait que la France, avec la Pologne, la Turquie et l’Ukraine, est «le pays qui compte le plus de cas d’intimidation et de harcèlement de journalistes».