Sept victimes retenues
La justice a remonté la piste de sept victimes. Au procès il n'y en avait que deux. Elles ont fait face à leur agresseur. Elles sont jeunes et jolies. Elles ne l'avaient pas revu depuis les faits. L'une fait spécialement l'aller-retour dans la journée depuis Lille pour assister au procès. L'autre vient du Mans.
Il est à la barre, à quelques mètres devant elles. Cheveux blancs. Duffle coat noir. Ce qui les choque c'est son comportement devant le tribunal. Ce n'est pas l'homme calculateur et intelligent qui les a drogué. Il s'exprime avec difficulté. Il reconnait le mal fait et s'excuse. "Il fait exprès" affirme l'une des victimes. Fébriles, les deux femmes, préfèrent laisser la présidente s'exprimer à leur place. Elle raconte les comprimés de sédatifs introduits dans les tablettes de chocolat ramolli au soleil, au milieu des morceaux de noisette, ça ajoutait du croquant. Les propositions insistantes pour faire manger à ses passagères le côté contaminé, lui prenait l'autre. Puis l'état nauséeux, l'endormissement et le réveil à cause des mains baladeuses. Jambe, cuisse et dans un cas, l'entrejambe. La procureur dénonce un co-voiturage sexuel, des jeunes femmes devenues objet. Elle cite leur noms un à un. Sept victimes retenues. D'après le co-voitureur il y en a deux fois plus. Les autres n'ont jamais été retrouvées.
Le co-voitureur est condamné à 18 mois de prison ferme et est inscrit au fichier des délinquants sexuels. Il a également obligation de se soigner, et interdiction de co-voiturer à nouveau.
Source France bleu Par :Pascale Boucherie France Bleu Loire Océan