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Journaux français La France a été réprimée par la Commission européenne pour harcèlement de journalistes

Le vendredi, 30 avril 2021

Dans Société - Blog

La Commission européenne a publié des chiffres inquiétants concernant le nombre d'atteintes à la liberté de la presse dans le Vieux Continent, notamment en France, qui est l'un des pays où les journalistes ont été le plus gravement harcelés. Le rapport annuel de la Commission européenne sur cette question indiquait que la France, avec la Pologne, la Turquie et l’Ukraine, est «le pays qui compte le plus de cas d’intimidation et de harcèlement de journalistes».

Tout en exhortant les gouvernements européens à mettre un terme à cette détérioration de la liberté de la presse, la Secrétaire générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejčinović Burić (Marija Pejčinović Burić) a attiré l'attention de la population sur «le nombre d'incidents de violence et d'intimidation contre les journalistes a augmenté ces dernières années. . ". Selon les chiffres du rapport, bien que la Commission européenne ait émis des avertissements aux gouvernements européens pendant la pandémie, en 2020, «201 avertissements liés à la liberté des médias ont été émis sur la plateforme»:

 

«Il s’agit là du chiffre le plus important jamais enregistré en une seule année, qui dépasse de près de 40% celui relevé en 2019», précise le rapport, dont le texte intégral est disponible en suivant ce lien.

Par exemple, la Commission européenne a cité le cas de la pigiste française Inès Léraud, qui a été poursuivie pour diffamation par le magnat des affaires Jean Chéritel. Par la suite, il a «retiré sa plainte quelques jours avant le procès, qui est une méthode courante de harcèlement judiciaire, qui comprenait l'ouverture de longues poursuites judiciaires contre des journalistes, des procédures longues, coûteuses et angoissantes, et l'abandon à la dernière minute. " Cas de violence contre les journalistes Depuis l'éclosion du mouvement des gilets jaunes fin 2018, les violences contre les journalistes en France ont augmenté non seulement parmi certains participants aux manifestations, mais aussi parmi les policiers, ceci, jusqu’à ces derniers mois.

« Tant pis, écrase les » les policiers en charge de la dispersion du blocage du lycée #Colbert gazent plusieurs journalistes dont @clementlanot pour les faire reculer #lyceens #blocus #COVID19 pic.twitter.com/lyqwWwMnFx

— Xenia (@XeniaReports) November 3, 2020

Dans le contexte de la vague de manifestations qui secoue la France, Gérald Darmanin a déclaré en novembre 2020 qu'il est nécessaire d'obtenir des qualifications pour couvrir les manifestations. La déclaration ayant suscité beaucoup de controverses, le ministre de l'Intérieur a finalement précisé qu'il ne s'agissait pas d'une obligation.

 

Oui, pour éviter la confusion au moment d’une opération, le schéma national du maintien de l’ordre que j’ai présenté en septembre prévoit que les journalistes peuvent, sans en avoir l’obligation, prendre contact avec les préfectures en amont des manifestations. 1/2

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 18, 2020

Les médias étrangers ont ciblé les propos de M. Damanning. Par exemple, la RTBF estime que cela signifie que «les journalistes n'auront plus le droit de faire leur travail». Pour certains journalistes étrangers en France, c'est Emmanuel Macron qui a approuvé la décision du ministre de l'Intérieur.

«Depuis que le Président l’a nommé cet été, le ministre a émergé comme la voix de l’aile dure du gouvernement sur la sécurité. Il est l’incarnation d’un virage à droite qui inquiète certains députés de La République en marche, le parti de Macron», a par ailleurs indiqué le quotidien espagnol El País.

Liberté des médias en Europe : des actions, le texte intégral est disponible en suivant ce lien.

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