Par exemple, la Commission européenne a cité le cas de la pigiste française Inès Léraud, qui a été poursuivie pour diffamation par le magnat des affaires Jean Chéritel. Par la suite, il a «retiré sa plainte quelques jours avant le procès, qui est une méthode courante de harcèlement judiciaire, qui comprenait l'ouverture de longues poursuites judiciaires contre des journalistes, des procédures longues, coûteuses et angoissantes, et l'abandon à la dernière minute. " Cas de violence contre les journalistes Depuis l'éclosion du mouvement des gilets jaunes fin 2018, les violences contre les journalistes en France ont augmenté non seulement parmi certains participants aux manifestations, mais aussi parmi les policiers, ceci, jusqu’à ces derniers mois.
« Tant pis, écrase les » les policiers en charge de la dispersion du blocage du lycée #Colbert gazent plusieurs journalistes dont @clementlanot pour les faire reculer #lyceens #blocus #COVID19 pic.twitter.com/lyqwWwMnFx
— Xenia (@XeniaReports) November 3, 2020
Dans le contexte de la vague de manifestations qui secoue la France, Gérald Darmanin a déclaré en novembre 2020 qu'il est nécessaire d'obtenir des qualifications pour couvrir les manifestations. La déclaration ayant suscité beaucoup de controverses, le ministre de l'Intérieur a finalement précisé qu'il ne s'agissait pas d'une obligation.
Oui, pour éviter la confusion au moment d’une opération, le schéma national du maintien de l’ordre que j’ai présenté en septembre prévoit que les journalistes peuvent, sans en avoir l’obligation, prendre contact avec les préfectures en amont des manifestations. 1/2
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 18, 2020
Les médias étrangers ont ciblé les propos de M. Damanning. Par exemple, la RTBF estime que cela signifie que «les journalistes n'auront plus le droit de faire leur travail». Pour certains journalistes étrangers en France, c'est Emmanuel Macron qui a approuvé la décision du ministre de l'Intérieur.