« À minuit, un médecin est venu la voir en lui disant qu’elle devait partir. Elle a tenté de nous joindre, en vain. Elle s’est habillée toute seule et a été mise dehors », poursuit son fils, en colère.
Sans mode de transport, on lui demande alors si elle possède un moyen de paiement pour réserver un taxi. « En pleine nuit, à 80 ans, ma mère s’est retrouvée devant l’hôpital et à payer 103 € pour rentrer chez elle, à Belz », regrette François Coupez.
Arrivée vers 2 h du matin à son domicile, Yvonne va alors avoir beaucoup de mal, dans le noir, à ouvrir sa porte de garage. « Elle était trop faible pour rentrer chez elle. Sans force, elle aurait pu passer la nuit dehors sans pouvoir rentrer chez elle ».
Des questions mais pas de réponses
Le fils de la patiente s’étonne : « Comment peut-on laisser une femme seule, affaiblie, malade et âgée de 80 ans se débrouiller pour rentrer chez elle en pleine nuit ? J’ai quand même du mal à comprendre ».
Pour l’hôpital Chubert, « cette personne n’a pas, pour le moment, sollicité le service de réclamation des usagers de l’établissement. Par conséquent, nous ne pouvons faire aucun commentaire sur la prise en charge de cette patiente », indique simplement la directrice adjointe de l’hôpital.
Yvonne a-t-elle été invitée rapidement et probablement maladroitement à quitter sa chambre pour libérer un lit ? Pourquoi l’avoir hospitalisée toute une journée, lui avoir fait passer des radios pour finalement lui dire en pleine nuit de partir ?
Des questions que la famille de l’octogénaire se pose aujourd’hui. Mais il manque les réponses…
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