La crevette est le crustacé le plus consommé au monde. La demande est si importante qu'on en fait l'élevage à grande échelle. Or, nos analyses révèlent que certaines crevettes contiennent des bactéries pathogènes, comme E. coli ou Salmonella, qui résistent aux antibiotiques.
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En collaboration avec l’émission Marketplace de CBC, L’épicerie a fait analyser 51 sacs de crevettes crues et cuites, achetées congelées dans des supermarchés de Toronto, Calgary, Montréal et Saskatoon.
Les analyses ont été effectuées par l’équipe du Dr Joseph Rubin, de l’Université de la Saskatchewan, qui se spécialise en surveillance de la résistance antimicrobienne. « Nous avons trouvé un certain nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques », résume-t-il, « ce qui dénote l’importance de se préoccuper des aliments importés susceptibles de porter ces organismes ».
Le constat est inquiétant : 14 échantillons sur 51 portaient une ou plusieurs bactéries et 9 de ces échantillons étaient porteurs de bactéries pathogènes résistantes à au moins un antibiotique utilisé en médecine humaine. Un de ces produits était un sac de crevettes cuites.
De ces neuf produits, cinq venaient de l’Inde, deux de Chine et les deux autres venaient de la Thaïlande et du Vietnam. Dans certains cas, la résistance vient directement de l'utilisation d’antibiotiques dans les bassins d’élevages et dans d’autres, ce sont les bassins eux-mêmes qui posent problème.
La résistance aux antibiotiques
Depuis la découverte de la pénicilline il y a plus de 70 ans, l’utilisation d’antibiotiques pour soigner toutes sortes d’infections chez l’humain a exposé nombre de bactéries à une grande quantité d’antibiotiques. « Cette exposition soutenue a eu pour effet que les bactéries ont puisé dans leur bagage génétique les manières de se défendre contre les antibiotiques », affirme Richard Marchand, microbiologiste et infectiologue au Laboratoire de santé publique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
La résistance aux antibiotiques provient autant du recours répétitif aux antibiotiques dans le traitement des maladies chez l’humain que de leur administration à des fins préventives dans la nourriture des animaux d’élevage. C’est en effet 80 % des antibiotiques vendus dans le monde qui sont destinés aux animaux d’élevage.
« On a fait un usage trop intensif des antibiotiques dans le passé », avance Marie Archambault, professeure à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, « ce qui fait qu’on assiste aujourd’hui à une résistance aux antibiotiques en médecine vétérinaire comme en médecine humaine. Il faut agir en réduisant le recours aux antibiotiques autant que possible, car de plus en plus de ceux-ci ne fonctionnent plus pour traiter certaines infections ».
« Si c’est une seule bactérie, notre système immunitaire est généralement en mesure de la combattre. Mais si c’est une grande quantité, c’est plus grave », s’inquiète Mme Archambault.
Lorsque la personne infectée se présente à l’hôpital et que l’antibiotique utilisé ne fonctionne pas, on a un problème.
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