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Ni pollution, ni essence : la première voiture à hydrogène arrive en France

Le dimanche, 11 février 2018

La pollution de l’air est un fléau. Pour changer la donne, les voitures à hydrogène débarquent sur les routes dans l’hexagone. Et ça va ôter un sacré nuage dans le ciel.

Le vent dans le dos. Il est de notoriété publique que l’hydrogène est le carburant le plus propre qui soit à ce jour, puisqu’il alimente un véhicule dont le pot d’échappement ne rejette que de l’eau. De plus, il se recharge instantanément et n’émet aucun gaz à effet de serre. Son secret ? La mise en contact de l’oxygène de l’air avec de l’hydrogène pour fabriquer de l’eau. Grâce à un électrolyseur, la réaction chimique produit de la chaleur et de l’électricité, propre comme un sou neuf, qui alimentera ensuite une pile à combustible.

Malgré cette fiche technique prodigieuse, aucun signe de voiture à l’hydrogène à l’horizon sur nos bitumes. Mais ça, c’était avant : il ne s’agit plus d’une utopie, mais d’une réalité. Et le changement s’opère à… Tupigny.

 

500 kilomètres d’autonomie rechargés en 5 minutes seulement.

350 habitants et déjà à l’ère de l’hydrogène. Sur le papier, cette commune située dans l’Aisne n’a rien d’une Silicon Valley à la française. Et pourtant. Porté par la startup locale Vent du Nord (VDN), le bien nommé « projet Hydrogène » est une première en France.

Tupigny va déployer un parc éolien au coeur même de la ville et mettre à disposition deux véhicules à hydrogène que les badauds pourront tester à volonté. Dans son communiqué, VDN promet des voitures possédant 500 kilomètres d’autonomie pour 5 minutes de recharge. Et, bien entendu, aucune pollution ne sera de la partie, puisque la seule source d’énergie nécessaire est le vent. Espérons que ce premier pas vers des véhicules à hydrogène soit le bon, car l’heure est grave.

La France a un incroyable problème. La pollution de l’air y représente 9% de la mortalité annuelle, avec près de 48 000 décès par an, selon les chiffres du gouvernement. Outre les dégâts infligés à l’espèce humaine, les façades se dégradent plus rapidement, le rendement des cultures baisse de 5 à 20% et la biodiversité est en pleine érosion.  Lorsque l’on regarde à l’échelle d’une agglomération, la pollution est principalement provoquée par le trafic routier. La faute, majoritairement, au diesel. L’arrivée tant attendue de l’hydrogène sera-t-elle notre salut ? On peut espérer, alors mettons les gaz.

 

Sources: https://detours.canal.fr

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