L'an passé, la date du passage "au crédit" était le 8 août
A partir de cette date, "nous vivrons à crédit", écrit Global Footprint dans un communiqué. Dans ses calculs, l'ONG tient compte de l'empreinte carbone, des ressources consommées pour la pêche, l'élevage, les cultures, la construction et l'utilisation d'eau. L'an dernier, le "jour du dépassement" était survenu le 8 août.
La date "avance inexorablement depuis les années 1970", relève l'ONG. En 1970, l'échéance était tombée le 23 décembre. Depuis, elle n'a cessé d'avancer: 3 novembre en 1980, 13 octobre en 1990, 4 octobre en 2000, 3 septembre en 2005, 28 août en 2010. "Pour subvenir à nos besoins, il nous faut aujourd'hui l'équivalent de 1,7 planète par an", affirme Global Footprint.
Le pire? Le CO2
Les émissions de CO2 représentent le plus important facteur de dépassement: elles comptent pour "60% de notre empreinte écologique globale", souligne encore l'ONG, alors que la communauté internationale s'est engagée il y a deux ans à contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C en insistant, notamment, sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre. "Si on divise nos émissions par deux, le jour du dépassement pourrait avoir lieu 89 jours plus tard", ajoute Global Footprint, qui lance un appel à l'action pour faire reculer la date.