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Ce samedi, un incendie s'est déclaré dans la zone d’exclusion de Tchernobyl (Ukraine), cette zone de près de 3.000 km2 centrée sur l'ancienne centrale nucléaire. Il semble désormais maîtrisé. Mais la radioactivité qui règne toujours sur place a rendu l'intervention des pompiers délicate. D'autant qu'hier, les autorités ont révélé sur place, des niveaux de radiation 16 fois supérieurs à la normale.
Mais les mêmes autorités assurent que les Ukrainiens n'ont rien à craindre. À Kiev, à une centaine de kilomètres de là, les niveaux de radiations seraient toujours conformes à ceux enregistrés habituellement.
Notez tout de même qu'un vol de six heures entre Paris (France) et New York (États-Unis) vous expose, selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, à quelque 45 microsieverts, soit 7,5 microsieverts par heure. C'est un peu plus que les 2,6 microsieverts par heure qu'indique sur Facebook, le dosimètre d'Egor Firsov, responsable du service d'inspection écologique local. Ramenant le chiffre à une dose susceptible d'être reçue en un mois - une présence sur place 24/24 pendant 30 jours -, on arrive à une dose de 1,87 mS environ. Soit l'équivalent d'une zone contrôlée verte - de 1,25 à 4 mS en un mois.
En revanche, avec quelque 800 feux de prairie, de steppe et de forêt recensés dans la région, la pollution de l’air est montée dans plusieurs quartiers de la capitale ukrainienne. Rendant les incendies en question probablement plus dangereux que les radiations.