On se console comme on peut. À priori, 2017 devrait être une meilleure année en terme de réchauffement climatique que 2016. Pour autant, pas question de parader : dans la course entamée contre les gaz à effet de serre, les humains restent loin derrière. L’Argentine et l’Australie ont connu l’année la plus chaude de leur histoire. En mai, il a fait jusqu’à 54°C au Pakistan ou en Iran, et au pic de l’hiver, l’Arctique avait moins de glace que jamais auparavant.
Il s’agirait de trouver des solutions. Et c’est précisément dans cet esprit, que le Woods Hole Research Center de Falmouth aux États-Unis pourrait vraiment changer la donne.
100 milliards de tonnes de carbone – l’équivalent de 10 ans d’émissions de CO2 – pourraient être absorbées par des forêts.
Monter à l’arbre. Une telle prouesse ne se réalisera évidemment pas en un claquement de doigts. Cela suppose de replanter 500 millions d’hectares de forêts, mais le résultat en vaudrait grandement la chandelle. Une fois arrivés à maturité, ces arbres pourraient absorber assez de dioxyde de carbone pour atteindre un quart de l’objectif de l’accord de Paris. Soit limiter le réchauffement à 1,5°C d’ici à 2030.
Ne prenons pas racine. Puisque ça suffit de dire « il faut » et que le sauvetage de l’humanité passe aussi par des actions concrètes, de nombreuses associations françaises replantent des arbres pour vous en échange de dons, voire, si le cœur vous en dit, avec vous, aux quatre coins du monde ou sur votre terrain. Et en plus ça ouvre l’accès à des déductions fiscales.
Pour participer à cet élan vert, renseignez-vous auprès de Reforestaction, Planteurs Volontaires ou Cœur de Forêt.