En Dordogne fin mars... 3 000 aujourd'hui. Une catastrophe naturelle annoncée
L'Union européenne a voté la semaine dernière l'interdiction pour 2019 de trois pesticides néonicotinoïdes utilisés pour protéger les cultures agricoles. Des produits accusé de causer la disparition des abeilles... Nécessaire, mais sans doute loin d'être suffisant et sûrement trop tardif.
En trente ans, près de 80 % des insectes volants auraient disparu d'Europe. Et parmi les victimes les plus "visibles", les abeilles dont les hécatombes récentes ne cessent d'inquiéter les apiculteurs. Fin mars, les apiculteurs de Dordogne avaient dénombré 700 ruches désertées, vides de tout occupant. Aujourd'hui il y en aurait 3 000 !
Après de précieuses années perdues en débats et batailles d'experts, l'interdiction de trois néonicotinoïdes reconnus dangereux pour la survie des précieux insectes a été prononcée par Bruxelles, mais n'entrera en vigueur qu'en 2019. L'Union Européenne s'appuie sur des évaluations négatives de l'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa), publiées en 2013 et confirmées en février dernier.
Décision tardive, mais décision quand même. Que l'Union Européenne vienne d'interdire ces trois pesticides dangereux reste une bonne nouvelle pour les apiculteurs, désespérés de constater, impuissants, les disparitions vertigineuses de leurs ruches.
Ces pesticides néonicotinoïdes s'attaquent au système nerveux des abeilles au moment où celles-ci butinent des champs traités. Évidemment pas le but premier recherché par les agriculteurs qui apprécient en revanche la protection contre les parasites des récoltes, qu'ils proviennent du sol ou des airs. Un engouement bien sûr encouragé par les industriels...
Est-ce pour autant la fin du cauchemar pour les insectes ? C'est malheureusement loin d'être sûr. D'autres molécules sortent régulièrement sur le marché, trop vite pour être testées. Et les autres néonicotinoïdes sont de toute façon encore autorisés et largement utilisés.
Et comme si ces produits ne suffisaient pas, le 15 avril dernier dans une tribune publiée dans Libération des scientifiques et des chercheurs du CNRS, INRA et de l'Inserm alertaient la population et les pouvoirs publics sur les risques potentiels de fongicides SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase) utilisés "à grande échelle" en agriculture pour détruire les moisissures qui se développent sur les céréales ou les fruits et qui se retrouvent dans la nourriture. Une substance qui bloque une étape de la respiration des champignons, et qui pourrait affecter les cellules de tous les êtres vivants, voire modifier l'ADN humaine... Nous vivons une époque formidable... où le progrès fait rage...
Anita Moorjani aurait du mourir d’un cancer au stade terminal. Mais à son réveil d’une expérience de mort imminente lors d’un coma, elle guérit de manière inexpliquée pour la science. Aujourd’hui, elle parcourt le monde afin de transmettre son enseignement.
Le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, a révélé dimanche 30 décembre sur les ondes de Franceinfo qu’il y avait eu, fin novembre, 200 morts en moins par rapport au même mois en 2017.
Les chiffres sont bons. Selon Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière, interrogé par France Info, on comptait 200 morts de moins, fin novembre, sur les routes françaises par rapport à 2017. Un constat étayé par le baromètre de l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière qui fait également état d’une baisse de la mortalité routière sur le mois de novembre par rapport à l’année précédente, mais également sur les douze derniers mois cumulés.
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