"Tu sais, si jamais ils viennent construire leur aéroport, j'y serai. Et même s'ils abandonnent, je reviendrai. Écraser la ZAD, cette expérience, c'est comme s'ils voulaient rendre l'espoir illégal."
Une collaboration entre des habitant-es de la zad, le réalisateur Leo Leibovici et l 'actrice Lizzie Brochere, Je n'étais jamais venue sur la ZAD est un petit film qui nous invite à un voyage intime à travers le territoire libéré de la zad, à la recherche d'espoir en ces temps tourmentés.
Nouveau Monde est un road-movie écologiste. Pendant 4 ans, le réalisateur a parcouru la France à la recherche des personnes et des initiatives locales qui portent l'espoir d'une société plus solidaire, un monde meilleur pour ses deux enfants. De l'intelligence collective à l'économie circulaire, des monnaies locales à l'idée d'un revenu de base, ce film nous guide à la découverte de ce Nouveau Monde.
Dans le cadre de la journée contre l'homophobie, France 2 propose ce mercredi soir une fiction sur deux garçons de 16 ans qui tombent amoureux et qui doivent faire face l'incompréhension, la violence et parfois la haine de leur entourage.
Nathan (Béranger Anceaux) a 16 ans. Dans son nouveau lycée, il croise le regard angélique de Louis (Jules Houplain). Un soir de fête, ils s’embrassent au fond d’un jardin et il semble alors que c’est le moment le plus heureux de sa jeune vie. Tapi dans l’ombre, quelqu’un, dont on ne connaît d’abord pas l’identité, prend une photo et la poste sur Facebook. Sur le cliché, on ne reconnaît que Nathan. Le lycéen doit alors affronter les insultes et la violence de ses camarades de classe, de Louis lui-même - qui sort avec une fille et entend bien ne pas griller sa couverture. Une violence renforcée par l’incompréhension de son père (Patrick Timsit), un policier père célibataire, et par l’incapacité de l’institution scolaire à le protéger. Une violence que Louis, dont l’identité sera bientôt exposée, subit évidemment aussi, d’abord parce qu’il vit dans le secret et la honte, ensuite parce que son père (Bruno Putzulu), un médecin aux valeurs plutôt virilistes et sa mère (Barbara Schultz), une comptable d’abord un peu effacée, sembleront chacun à leur façon incapables de l’accepter.
"Chez nous", présenté comme un film anti-FN, sort mercredi au cinéma. Lundi, son réalisateur Lucas Belvaux explique comment il a essayé de décrypter le fonctionnement et la communication du parti d'extrême droite.
Le film Chez nous de Lucas Belvaux sort mercredi 22 février en salles. Le réalisateur belge a décidé de participer à sa manière à la campagne présidentielle. Le film est clairement inspiré du Front national. Le cinéaste tente de décrypter le discours et le fonctionnement du parti d’extrême droite à travers le personnage de Pauline, une infirmière à domicile qui élève seule ses deux enfants et qui est la candidate du Rassemblement national populaire aux municipales d'Hénart, une ville imaginaire situé près de Lens, dans le Nord de la France.