C'est une découverte prometteuse. Des chercheurs ont identifié avec des expériences sur des souris une molécule qui paraît protéger contre la sclérose en plaques, une maladie auto-immune touchant les femmes trois à quatre fois plus que les hommes. La production de cette molécule est justement liée à l'hormone mâle testostérone.
Quand les rongeurs femelles, manipulées génétiquement pour souffrir de l'équivalent de la sclérose en plaques humaine, ont été traitées avec cette molécule protectrice, leurs symptômes ont disparu, expliquent ces scientifiques dont la découverte est publiée lundi dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).