Le dimanche, 27 janvier 2019
Un mois après la décision du Conseil Constitutionnel d’annuler 23 articles de la loi Egalim, dont un sur les semences anciennes, Kokopelli continue son activité. En toute illégalité.
« Le Conseil Constitutionnel qui retoque autant d’articles, c’est historique ! », s’exclame Ananda Guillet, président de l’association Kokopelli qui distribue des semences libres de droits et reproductibles. « Nous vivons dans une démocratie factice ». Alors que le 2 octobre, la loi Egalim, autorisant, entre autres, la vente de semences anciennes, était votée par l’Assemblée Nationale, il n’aura fallu que 21 jours au Conseil Consitutionnel pour en censurer 23 articles.