Jeudi, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a rendu un premier rapport dans lequel il rappelle que le nuage radioactif n’est plus détecté en France depuis le 13 octobre. Surtout, il précise que « les niveaux de concentration dans l’air en ruthénium-106 qui ont été relevés en Europe et a fortiori en France sont sans conséquence tant pour la santé humaine que pour l’environnement ».
Selon les investigations de l’IRSN, la zone de rejet « la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural ». Et en raison de la quantité importante du rejet, l’institut estime qu’il serait dû à un accident.
Tout en excluant la possibilité d'un rejet issu d'un réacteur nucléaire - qui se serait traduit par la présence d'autres radionucléides -, l'IRSN a retenu l'hypothèse d'un rejet par « des installations du cycle du combustible nucléaire ou de fabrication de sources radioactives ».
source : http://www.irsn.fr/
Si un tel rejet s’était produit en France, l’IRSN estime que « du fait des quantités rejetées, les conséquences auraient nécessité localement de mettre en œuvre des mesures de protection des populations sur un rayon de l’ordre de quelques kilomètres autour du lieu de rejet ».
« Les autorités russes ont dit ne pas être au courant d'un accident sur leur territoire », a expliqué Jean-Marc Péres, directeur général adjoint de l'IRSN en charge de la santé et de l'environnement, ajoutant que l'institut n'avait pas encore été en contact avec le Kazakhstan.
Lors de l’accident de Tchernobyl en 1987, les autorités françaises avaient assuré que le nuage « s’était arrêté à la frontière.
Download IRSN information report from Novembre 9, 2017 « Detection of Ruthenium 106 in France and in Europe: Results of IRSN’s investigations » (PDF)